Hollywood, Beverly Hills, Santa Monica, Malibu… peu de villes dans le monde peuvent se vanter de réunir autant de lieux aussi ancrés dans nos mémoires que Los Angeles, cette mégalopole, tentaculaire et mythique, incarnation du rêve américain.
Cette ville ne ressemble à aucune autre : 22 banlieues se côtoient sans jamais se toucher, à la recherche d’un véritable centre, patchwork urbain où le voyageur a parfois du mal à se repérer. Jugée fascinante ou artificielle, Los Angeles ne peut laisser indifférent.
C’est le climat de Los Angeles qui fait la différence avec toutes les autres villes du monde, Ce climat sans égal, soleil éclatant et humidité faible, a incité les premiers colons espagnols à venir s’implanter dans la région en 1769, pratiquant d’abord l’élevage dans les collines, puis se ruant vers l’or avant de s’enrichir dans les exploitations pétrolières à la fin du XIXème siècle.
Il y a un peu plus de deux siècles, Los Angeles n’existait pas. Le 4 septembre 1781 marque l’acte de naissance officiel de la petite ville de El Pueblo de Nostra Senora la Reina de Los Angeles. En 1848, le Mexique cède la Californie aux Etats-Unis, une ligne transcontinentale sera ouverte en 1886 permettant aux premiers convois d’oranges de quitter la ville en direction de l’Est !
C’est ce soleil avantageux qui poussa, à la fin du XIXème siècle, les promoteurs à « vendre » le climat de la région, favorisant l’expansion de la ville et l’arrivée massive d’immigrants du Middle West dans un premier temps, puis de tout le pays. Los Angeles est devenue une ville colossale et envoûtante, point de convergence de toutes les migrations.
Los Angeles est certainement la plus mythique des villes américaines, offrant en même temps une circulation urbaine monstrueuse au milieu d’une végétation luxuriante, d’immenses plages ensoleillées et une concentration de lieux les plus huppés au monde.
Ville à découvrir absolument !